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Santé Sud : Un engagement fort pour les droits en santé sexuelle et reproductive à Madagascar, l’interview d’Andy Rakotovao.

À l’occasion de la Journée internationale de la santé sexuelle, célébrée chaque année le 4 septembre, Andy Rakotovao, Adjointe au chef de projet Bien Naître, nous partage son parcours et son engagement pour garantir à chacun·e un accès équitable aux services de santé sexuelle et reproductive.

✔️ Découvrez son entretien et plongez dans l’action de Santé Sud pour un avenir où les droits en santé sexuelle et reproductive sont accessibles à toutes et tous.

Peux-tu te présenter et nous parler de ton engagement en matière de santé sexuelle au sein de Santé Sud ?

Je m’appelle Andy Rakotovao, et cela fait quatre ans que je suis chez Santé Sud sur le projet d’accompagnement à l’installation de sages-femmes en cabinet d’accouchement communautaire. Nous sommes actuellement dans une deuxième phase du projet Bien Naître.

Mon engagement pour les droits à la santé sexuelle et reproductive remonte à 2017, lorsque je me suis alignée avec d’autres alliances de jeunes pour plaider en faveur des adolescent·es et des jeunes pour un meilleur accès à l’information, aux services et à la prise en charge en matière de santé sexuelle et reproductive.

Dans le cadre du projet Bien Naître que nous menons actuellement, la santé sexuelle et reproductive est au cœur des activités des sages-femmes communautaires. Ce sont des professionnelles clés pour garantir aux femmes le droit d’accéder à des informations et à des soins de qualité, leur permettant de prendre des décisions éclairées sur leur corps, leur santé et leur avenir.

2. Quels changements aimerais-tu voir se réaliser à Madagascar dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive ?

Je rêve d’un Madagascar où chacun·e est informé·e et connaît ses droits, et peut ainsi librement faire des choix éclairés concernant sa santé reproductive, sans subir de contraintes, de violences ou de discriminations.

3. Quel message aimerais-tu transmettre pour encourager l’engagement d’autre actrices et acteurs, tel·les que les sages-femmes communautaires, les autorités locales ou autres personnes impliquées dans ce domaine ?

Aux sages-femmes communautaires, aux autorités locales et à tous·tes les acteur·rices engagé·es : votre implication peut transformer des vies. Il faut continuer à parler, à sensibiliser, à écouter, sans jugement parce que chacun·e mérite de connaître ses droits et de pouvoir décider librement pour sa santé. Ensemble, nous pouvons vraiment faire bouger les choses.