TERMES DE REFERENCE : Evaluation externe finale « Promouvoir la lutte contre la drépanocytose en Afrique de l’Ouest » / MAURITANIE (Réf : EVALDREPAOMP/2023)

TERMES DE REFERENCE : Evaluation externe finale « Promouvoir la lutte contre la drépanocytose en Afrique de l’Ouest » / MAURITANIE (Réf : EVALDREPAOMP/2023)

1. L’évaluation

Objectif : Evaluer l’efficacité, l’efficience, l’impact, la durabilité, la cohérence et la pertinence d’un projet de promotion de la lutte contre la drépanocytose mis en œuvre en Mauritanie (obligation contractuelle dans le cadre du financement DCIM – Direction de la Coopération Internationale de Monaco et du cofinancement AFD – Agence Française de Développement).

Commanditaire : Santé Sud, ONG cheffe de file du projet.

Lieu : Mauritanie – régions de mise en œuvre : Nouakchott, Trarza, Gorgol, Brakna et Guidimakha.

Calendrier :

  • Déroulement de l’évaluation : 1er septembre – 15 octobre 2023
  • Échéance de remise du rapport final : 15 octobre 2023 Budget maximum : 10 000€

2. Contexte et enjeux

2.1. Santé Sud

Créée en 1984, Santé Sud est une ONG internationale engagée pour le droit à la santé pour toutes et tous qui agit pour renforcer durablement les systèmes de santé. Nos programmes sont conçus selon une approche intégrée, positive et globale de la Santé fondée sur les droits humains dont l’égalité de genre.
Nous agissons sans remplacer, en renforçant les capacités de nos partenaires et des populations pour que chacun·e ait accès à des soins de qualité. Nos partenaires sont les acteur·rices des systèmes de santé (autorités publiques de santé, services de santé primaires et de référence), les autorités locales de nos régions d’intervention, les organisations de la société civile engagées pour le droit à la santé et les populations concernées.

2.2. Promouvoir la lutte contre la drépanocytose en Afrique de l’Ouest

La lutte contre la drépanocytose fait partie des secteurs de spécialisation et priorités d’action de Santé Sud. Première maladie génétique mondiale, la drépanocytose est une maladie génétique affectant l’hémoglobine des globules rouges. Très invalidante, elle entraîne, lorsqu’elle n’est pas prise en charge, des douleurs chroniques aiguës et donne lieu à d’importantes complications.
Avec un foyer d’incidence plus important en Afrique où l’on recense plus de 200 000 nouveaux cas chaque année et où la prévalence moyenne est de 13%, la lutte contre la drépanocytose est un enjeu de santé publique prioritaire mais reste toutefois peu connue des populations et professionnels de santé d’Afrique de l’Ouest, ce qui entraîne un faible niveau de prévention et de prise en charge par les systèmes de santé. Depuis 2008, nos partenaires organisations de la société civile sont des acteur·rices incontournables de la lutte contre la maladie en Afrique de
l’Ouest (Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal) et ont joué un rôle majeur dans sa reconnaissance par les autorités de santé nationales.

3. Le projet

Le projet Promouvoir la lutte contre la drépanocytose en Afrique de l’Ouest s’inscrit dans la continuité des actions mises en œuvre par Santé Sud en Mauritanie et au Mali depuis 2012. Il vise à réduire la morbi-mortalité liée à la drépanocytose en Mauritanie en développant l’accès à la prévention et à un continuum de soins de qualité pour les personnes drépanocytaires à travers la mise en réseau et le renforcement des capacités des acteurs de la société civile et des professionnel·les de santé en Mauritanie. Les principaux impacts visés sont la sensibilisation des populations et l’amélioration des capacités de dépistage et de prise en charge de la drépanocytose.

  • Partenaires du projet

Le projet est mis en œuvre en partenariat avec :

– Ministère de la Santé mauritanien ;

– Directions générales de la santé, autorités sanitaires régionales et locales et autorités administratives régionales.

– Faculté de médecine de Nouakchott ;

– Association de Soutien aux Drépanocytaires de Mauritanie (ASDM) ;

– l’INRSP

– 20 centres hospitaliers et centres de santé des régions du Trarza, Brakna, Gorgol et Guidimakha.

  • Résultats attendus du projet

I. Le renforcement des associations de patients et des acteurs communautaires pour la mise en œuvre de dispositifs de sensibilisation des populations sur la drépanocytose ;

II. Le renforcement de l’offre de soins pour les patients drépanocytaires et leurs familles depuis le niveau communautaire et les soins de santé primaires jusqu’aux plateaux techniques de référence ;

III. Le renforcement de la mise en réseau des acteurs associatifs et publics pour permettre un plaidoyer pour une meilleure intégration de la lutte contre la drépanocytose dans les politiques de santé des pays d’Afrique de l’Ouest ;

IV. Une évaluation finale et une capitalisation permettent la diffusion des résultats et des bonnes pratiques du projet en Afrique de l’Ouest.

4. L’évaluation finale

4.1. Objectifs de l’évaluation finale et questions évaluatives

Santé Sud, ONG cheffe de file du projet confie à un·e consultant·e externe la conduite d’une évaluation finale ayant pour objectif d’apprécier la performance du projet vis-à-vis des 6 critères définis par le CAD/OCDE : pertinence, cohérence, efficacité, efficience, impact et durabilité/viabilité (annexe 2). Des thématiques transversales comme les problématiques de genre ou l’impact environnemental seront aussi à analyser et des recommandations seront faites pour améliorer leur prise en compte à l’avenir dans toutes les étapes du projet.

Les questions évaluatives relatives à chacun de ces critères devront être définies par le·la consultant·e dans sa proposition technique et financière, en prenant pour référence le cadre logique du projet annexé aux TDR (annexe 1).

Dans une optique d’amélioration des pratiques de Santé Sud et d’apprentissage, il est attendu de l’évaluation qu’elle formule des recommandations d’amélioration pour de futures actions visant à promouvoir la lutte contre la drépanocytose en Mauritanie et plus globalement en Afrique de l’Ouest.

4.2. Méthodologie

L’évaluation doit permettre de vérifier, d’analyser et d’apprécier avec soin la pertinence, l’efficacité, l’efficience, la viabilité et l’impact du programme. Elle doit prendre en considération les effets pouvant être attribués directement au projet et les effets issus d’une combinaison avec d’autres projets issus de la solidarité internationale et/ou des initiatives mises en œuvre par les acteurs nationaux.

Les objectifs du projet devront être questionnés pour mettre en lumière les points de force et de faiblesse du projet à l’issu du projet. L’évaluation devra donner à comprendre de manière argumentée le processus évolutif du projet et les méthodes les plus utiles pour atteindre un impact maximal auprès des groupes cibles (les acteurs de première ligne impliqués dans le projet) et des bénéficiaires finaux (la population des régions cibles concernées par les activités mises en œuvre).

L’évaluation finale devra également apporter des recommandations précises, utiles à l’élaboration d’une suite au projet, ou proposer de nouvelles actions s’inscrivant dans le prolongement du projet et qui seraient directement portées par les partenaires.

La méthodologie devra être basée sur une approche participative permettant de mettre en valeur les constats des différent.es acteur·trices (équipes de Santé Sud, partenaires, groupes- cibles, bénéficiaires). Le·la consultant·e devra élaborer une proposition méthodologique pour cette mission d’évaluation.

Du reste, la proposition méthodologique soumise devra reprendre les éléments classiques de la collecte de données, en fonction de leur pertinence pour l’étude. Il est ainsi attendu que le/la consultant·e conduise une mission sur le terrain et rencontre les partenaires, réalise des entretiens et/ou des focus group, élabore et administre des questionnaires si besoin. L’équipe de Santé Sud facilitera la prise de rendez-vous et la coordination de l’ensemble des visites et entretiens que le/la consultant·e aura à mener.

Trois phases devront être respectées et détaillées dans les propositions techniques et financières soumises par les consultant·es candidat·es :

(1) Cadrage de l’évaluation

Une étude documentaire sur le projet et des entretiens auprès de Santé Sud seront menés par le·la consultant·e pour lui permettre d’approfondir sa connaissance du projet et des enjeux de l’évaluation finale. Cette première phase aura pour objectif de développer une note de cadrage, précisant les points suivants :

– Choix, formulation et structuration des questions évaluatives (critères de jugement, indicateurs).

– Méthodologie utilisée et modalités de collecte et d’analyse des données.

– Organisation de la mission.

A l’issue de cette première phase, le·la consultant·e fournira à Santé Sud une note de cadrage (livrable 1) pour discussion et validation préalable à la mise en œuvre de la phase 2 (conduite de l’évaluation).

(2) Conduite de l’évaluation

La conduite de l’évaluation sera menée en trois temps :

1 : Collecte des données documentaires, étude et compréhension du projet, des enjeux.

La première phase permettra d’élaborer un récit détaillé et analytique du projet comprenant à minima les éléments suivants :

– Brève présentation du contexte et de son évolution ;

– Description du projet (objectifs, contenu, intervenants, mode opératoire, etc.) ;

– Résumé analytique du déroulement du projet en mettant en évidence :

  • les principaux évènements qui l’ont marqué ;
  • les principales difficultés rencontrées ;
  • le cas échéant les principales réorientations survenues.

2 : Mission terrain et restitution provisoire

Il est attendu de ce 2nd temps un travail de recueil de données principalement qualitatif, basé sur des entretiens semi-directifs, de l’observation et/ou des focus group, avec des communautés bénéficiaires (jeunes et adolescent·es, femmes et hommes drépanocytaires ainsi que leur entourage), ainsi qu’auprès des agents bénéficiaires et de membres des organismes de gouvernance du projet. Les données quantitatives concernant le suivi du projet devront aussi être mobilisées et analysées.

La méthodologie développée pour ce 2nd temps de travail devra apparaître clairement et de façon détaillée dans les propositions techniques et financières soumises. Une attention forte sera accordée à la maîtrise des techniques permettant la prise en compte de l’avis des patient⸱es drépanocytaires.

A l’issue de cette deuxième phase, le·la consultant·e :

– Organisera une réunion de restitution provisoire des résultats de l’évaluation avec présentation PowerPoint à l’appui ;

– Prendra en considération les commentaires et recommandations de Santé Sud pour la rédaction du rapport provisoire d’évaluation.

3 : Rédaction du rapport et restitution finale :

Evaluation du projet selon les 6 critères définis par le CAD/OCDE et selon les questions transversales relatives à la prise en compte du genre, de la jeunesse et de l’environnement (cf. annexe 2). Le·a consultant·e rédigera un rapport d’évaluation suivant obligatoirement la trame type de rapport d’évaluation définie par Santé Sud (cf. annexe 3) de façon à porter une appréciation d’ensemble sur l’intervention évaluée et transmettre à Santé Sud des recommandations stratégiques et/ou opérationnelles.

A l’issue de cette 3ème phase, il est attendu du/de la consultant·e :

– La restitution d’un rapport provisoire à Santé Sud (livrable 2),

– L’organisation d’une réunion de restitution provisoire de l’évaluation à Santé Sud, avec présentation PowerPoint à l’appui.

– La prise en compte des retours de Santé Sud, transmis sous 10 jours suite à l’envoi du rapport provisoire, pour la rédaction du rapport final d’évaluation jusqu’à sa validation par Santé Sud.

– L’envoi du rapport final d’évaluation (max 25 pages hors annexes), validé par Santé Sud au plus tard 15 jours après réception des commentaires de Santé Sud (livrable 3).

Une communication régulière entre le·la consultant·e, la Responsable de Programmes basée au siège à Marseille et la Coordinatrice Santé Sud Mauritanie devra être réalisée tout au long du processus d’évaluation.

4.3. Géographie de mise en œuvre de l’évaluation

L’évaluation pourra être mise en œuvre dans le pays d’implantation du·de la consultant·e et devra impérativement comprendre une phase de terrain en Mauritanie, à Nouakchott, avec déplacements dans les zones d’intervention couvertes par le projet (Trarza, Gorgol, Brakna et Guidimakha).

4.4. Calendrier et durée de mise en œuvre de l’évaluation

Le volume estimé pour la conduite de cette évaluation est de 25 jours/homme ou femme, à affiner selon les propositions techniques et financières, et répartis sur 6 semaines maximum.

Calendrier indicatif : Entre le 4 septembre et le 15 octobre 2023.

– 1 semaine pour la phase 1

– 3 semaines pour la phase 2

– 2 semaines pour la phase 3

Le calendrier proposé devra impérativement inclure des temps de validation avant la mise en œuvre de chaque étape, et des temps de restitution intermédiaires avec l’équipe de pilotage du projet, conformément à la méthodologie de travail attendue. Ces temps de validation / restitution pourront inclure des demandes de précisions / révisions à apporter à l’étude en vue de sa validation finale.

Remise du rapport final d’évaluation au plus tard le 15 octobre 2023.

5. Présentation des offres techniques et financières

5.1. Compétences attendues

– Expérience démontrée en évaluation de programme / projet dans un contexte de développement international et maîtrise des approches orientées changement ;

– Expertise en santé publique, renforcement des systèmes de santé et santé communautaire ;

– Expertise concernant les enjeux de lutte contre la drépanocytose ;

– Connaissance des problématiques de l’Afrique Sahélienne, incluant les problématiques liées à la drépanocytose ;

– Expérience des méthodes d’animation de réflexions participatives ;

– Autonomie et initiative ;

– Esprit d’analyse et de synthèse ;

– Excellente maîtrise du français à l’écrit et à l’oral ;

– La connaissance des langues locales (hassanya, puular, wolof, soninké) sera une plus- value pour conduire cette mission.

5.2. Présentation des offres

5.2.1. Offre technique détaillée

– Lettre de motivation

– CV du·de la consultant·e. En cas de candidature d’une équipe, CV du chef d’équipe et de chacune des personnes mobilisées pour la conduite de l’étude

– Note méthodologique : maximum 5 pages démontrant la compréhension des TDR, du contexte et des enjeux de l’étude, la méthodologie détaillée de conduite de l’étude, une proposition de planning.

– Références détaillées des expériences / recherches en lien avec l’étude proposée.

5.2.2. Offre financière détaillée et libellée en euros et faisant apparaitre à minima les rubriques suivantes (maximum 1 page) :

– Honoraires

– Frais de mission, le cas échéant

– Autres dépenses

L’enveloppe financière disponible pour cette étude est de 10 000 euros maximum.

5.3. Soumission des offres

Les offres doivent être soumises en français au plus tard le 15/07/2023 à minuit (heure de Paris), en ligne (www.santesud.org rubrique « Recrutement »). Toute offre soumise au-delà de ce délai et/ou ne respectant pas les conditions de soumission sera rejetée.

5.4. Critères d’attribution du marché

Santé Sud sélectionnera l’offre la mieux-disante conforme au regard des critères d’attribution ci-après :

1. Pertinence des RH dédiées à l’AO (cf. CV)  /30
11 Expérience en lien avec l’AO 20
12 Connaissance de la géographie où se déroule l’AO 10
2. Qualité de l’offre technique /60
21 Compréhension des TDR 20
22 Qualité de la méthodologie proposée et CV du/de la/des consultant·es 30
23 Calendrier et délais de réalisation de la prestation 10
3. Offre financière /20

 

ANNEXE 1

Cadre Logique

(mis à jour après interruption des activités mises en œuvre au Mali)

Objectif global : Contribuer à la réduction de la morbidité et la mortalité liées à la drépanocytose en Afrique de l’Ouest.

Objectif spécifique : Développer l’accès à la prévention et à un continuum de soins de qualité pour les personnes drépanocytaires à travers la mise en réseau et le renforcement des capacités des acteurs de la société civile et des professionnels de santé en Mauritanie.

R1. Les associations de patient⸱es et les acteurs communautaires sont renforcés et mettent en œuvre des dispositifs de sensibilisation des populations sur la drépanocytose

R1 – A1. Accompagner l’association de patient⸱es mauritanienne (Association de Soutien aux Drépanocytaires de Mauritanie, ASDM) dans la structuration et la mise en œuvre de leur stratégie associative.

R1 – A2. Elaborer, produire et diffuser des outils de sensibilisation du public à la drépanocytose.

R1 – A3. Former, équiper et mobiliser un réseau de relais communautaires pour informer et sensibiliser les communautés à la drépanocytose, conformément aux politiques nationales de santé communautaire. R1 – A4. Mettre en œuvre des actions de sensibilisation des populations dans l’ensemble des régions ciblées par le projet.

R1 – A5. Appuyer les associations de patient⸱es dans l’organisation de groupes de parole entre patients et professionnels de santé.

R2. L’offre de soins pour les patients drépanocytaires et leur famille est renforcée depuis le niveau communautaire et les soins de santé primaires jusqu’aux plateaux techniques de référence.

R2 – A1. Renforcer les capacités des laboratoires de première ligne et de référence à assurer un diagnostic et un suivi biomédical de qualité pour les patient⸱es drépanocytaires.

R2 – A2. Former les formateur⸱rices médicaux⸱les à la prévention, au diagnostic et à la prise en charge de la drépanocytose ainsi qu’à la supervision formative des agents de santé.

R2 – A3. Former et équiper les agents de santé à la prévention, au dépistage et à la prise en charge de la drépanocytose.

R2 – A4. Développer la mise en réseau localement des professionnels de santé impliqués dans la lutte contre la drépanocytose en Mauritanie par des réunions d’échanges de pratiques professionnelles.

R2 – A5. Développer la formation initiale des professionnels de santé sur la drépanocytose en Mauritanie.

R3. La mise en réseau des acteurs associatifs et publics permet un plaidoyer pour une meilleure intégration de la lutte contre la drépanocytose dans les politiques de santé des pays d’Afrique de l’Ouest.

R3 – A1. Mettre en place un comité de pilotage en Mauritanie et un dispositif de coordination inter pays jusqu’en novembre 2022.

R3 – A2. Réaliser une étude d’incidence et de prévalence de la drépanocytose en Mauritanie.

R3 – A3. Renforcer la mise en réseau des associations de patient⸱es et de professionnel⸱les de santé d’Afrique de l’Ouest par leur participation à des séminaires internationaux sur la drépanocytose.

R4. Une évaluation finale et une capitalisation permettent la diffusion des résultats et des bonnes pratiques du projet en Afrique de l’Ouest.

R4 – A1. Réaliser une évaluation finale externe transversale du projet en Mauritanie.

R4 – A2. Effectuer une capitalisation sur le renforcement du continuum de soins pour les patients drépanocytaires en Mauritanie.

 

ANNEXE 2

Selon les 6 critères d’évaluation définis par le CAD/OCDE

Ces questions d’évaluation seront à affiner et modifier par le.la consultant.e en phase de cadrage.

  • Pertinence :

– Dans quelle mesure les actions concrètes ainsi que les méthodologies mises en œuvre dans le cadre de ce programme au profit des communautés sont pertinentes au regard de leurs risques et besoins ?

– Dans quelle mesure le projet s’insère-t-il dans les politiques et stratégies nationales de la Mauritanie, notamment le plan national de lutte contre les maladies non transmissibles 2018 – 2022 et le Plan National de Développement Sanitaire 2022 – 2030 ?

– Dans quelle mesure l’approche est restée pertinente et adaptée pour répondre aux risques et besoins de la communauté ?

– L’intervention est-elle en adéquation avec les stratégies nationales relatives à la lutte contre les maladies non-transmissibles dans le secteur de la santé ?

– L’intervention est-elle en adéquation avec les stratégies nationales relatives à l’égalité des sexes dans le secteur de la santé ? Ses résultats contribuent-ils à la réalisation de l’égalité de genre ?

– L’intervention est-elle en adéquation avec les stratégies nationales relatives à la jeunesse dans le secteur de la santé ?

  • Cohérence :

– Quelle a été la valeur ajoutée de la collaboration avec les services techniques de l’Etat ? Quelles en sont ses forces et faiblesses ?

– Dans quelle mesure les autres partenaires techniques et financiers intervenant dans la zone ont-ils été pris en compte pour favoriser l’efficacité de l’aide au développement ?

– Dans quelle mesure les synergies/complémentarités développées ont-elles contribué à optimiser les résultats ?

– Dans quelle mesure le programme est-il complémentaire ou renforce-t-il les mesures prises par la communauté pour améliorer la santé ? L’égalité femmes/hommes ?

  • Efficacité :

– Dans quelle mesure l’objectif, les résultats et les indicateurs du programme sont-ils atteints ?

– Quel a été l’apport du programme en termes de renforcement de capacités de Santé Sud et de ses partenaires OSC pour promouvoir la santé et les droits sexuels et reproductifs, et la planification familiale en particulier ?

– Dans quelle mesure l’implication des partenaires OSC et des services techniques du Ministère de la Santé a-t-il permis d’atteindre les résultats ciblés ?

– Dans quelle mesure les résultats du projet contribuent-ils au changement des attitudes et comportements relatifs au genre en matière de santé ?

  • Efficience :

– Dans quelle mesure les moyens mis à disposition ont-ils été adéquatement utilisés pour atteindre les résultats ?

– Des données désagrégées par sexes ont-elles été recueillies/produites pour prendre en compte les enjeux d’égalité de genre dans la mise en œuvre ?

– Des données désagrégées par âge ont-elles été recueillies/produites pour prendre en compte les besoins de la jeunesse dans la mise en œuvre ?

  • Durabilité/viabilité :

– Dans quelle mesure les méthodologies et la gouvernance pluri-acteurs du programme contribuent à la durabilité de ses résultats et effets, notamment concernant le renforcement des capacités des OSC et des services de l’Etat à promouvoir la santé et les droits sexuels et reproductifs ?

NB : La réponse à cette question sera structurée par partenaire (OSC, services de l’Etat) et appréhendera la durabilité technique (maitrise par les partenaires et pérennisation de l’accompagnement des bénéficiaires) et financière (capacité de prise en charge des coûts récurrents par les partenaires et/ou les bénéficiaires).

– Les capacités de la contrepartie, des partenaires, des acteurs ont-elles été suffisamment renforcées pour appuyer les changements positifs en matière d’égalité des sexes dans le secteur, après la fin de l’intervention ?

  • Impact :

– Quels sont les différents changements positifs ou négatifs, planifiés ou non, imputables au programme ?

– Le projet a-t-il des impacts positifs ou négatifs sur la dynamique des rapports de genre et l’égalité femmes/hommes en termes de répartition des responsabilités, accès et contrôle des ressources, charge de travail des femmes, etc. ?

– Le projet a-t-il eu un impact sur l’autonomisation et le renforcement des capacités des femmes dans d’autres domaines que la santé (ex : impact sur la confiance en soi, sur la participation à la sphère publique/aux décisions, etc.) ?

– Le projet a-t-il eu un impact sur l’autonomisation des jeunes et adolescent·es concernant leurs droits sexuels et reproductifs ?

 

ANNEXE 3

TRAME TYPE – RAPPORT FINAL D’EVALUATION

Max 25 pages hors annexes

Résumé exécutif

Partie 1 : Introduction

1.1. Présentation du Projet

1.1.1. Caractéristiques du projet

1.1.2. Objectif principal de l’évaluation

1.1.3. Objectif spécifique de l’évaluation

1.2. Méthodologie

Partie 2 : Analyse

2.1. Analyse des objectifs et des résultats

2.2. Appréciation des critères

2.2.1. Evaluation de la pertinence

2.2.2. Evaluation de l’efficacité

2.2.3. Evaluation de l’efficience

2.2.4. Evaluation de l’impact

2.2.5. Evaluation de la viabilité

2.2.6. Evaluation des questions transversales

2.2.7. Evaluation de la relation partenariale

Partie 3 : Recommandations

3.1. Les acquis et limites/vigilance du projet

3.1.1. Les acquis

3.1.2. Les points de vigilance

3.2. Recommandations stratégiques

3.3. Recommandation opérationnelles

Conclusion