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Programme d’appui à l’intégration des services de santé sexuelle et reproductive pour le renforcement de la lutte contre le VIH-SIDA, la TB, le paludisme et leurs co-infections selon une approche genre en Mauritanie
Diagnostic
Si la prévalence du VIH-SIDA en Mauritanie est relativement faible, elle est très concentrée parmi les populations clefs. La transmission du paludisme est également évaluée comme faible, néanmoins les mesures de prévention auprès des femmes enceintes et des jeunes enfants ne sont pas à la hauteur de l’objectif d’élimination de cette maladie dans le pays à l’horizon 2030. La prise en charge de la tuberculose, particulièrement présente dans les zones urbaines à forte densité, connait des difficultés d’intégration notamment aux services de pédiatrie et de prise en charge des personnes vivant avec le VIH. La prévalence de l’Hépatite B est évaluée entre 10 et 24%, plaçant le pays dans la zone d’hyper-endémicité, alors que peu de moyens sont alloués à la lutte contre cette infection.
La prévalence de ces maladies est associée à un taux élevé de violences basées sur le genre en raison des déterminants communs de la transmission du VIH, IST et co-infections, de la tuberculose, du paludisme et des violences basées sur le genre : inégalités de genre, normes et pratiques culturelles qui les encouragent, faible pouvoir d’agir et vulnérabilités socio-économiques.
Action
Le projet sera mis en œuvre dans les 3 régions les plus touchées par le VIH : la région de Nouakchott, capitale du pays également marquée par le plus grand nombre de cas annuel de paludisme ; la région de Nouadhibou ; et la région du Trarza, où le paludisme est par ailleurs très actif. Nouakchott et Nouadhibou, régions urbanisées, présentent en outre des taux de prévalence de la tuberculose élevés.
La 1ère composante du projet vise à renforcer la qualité des prestations de santé au niveau communautaire et primaire intégrant la santé et les droits sexuels et reproductifs, l’égalité de genre et la lutte contre les trois pandémies et leurs co-infections. Elle s’articule autour d’actions de sensibilisation, de prevention combienée et de soins avancés en milieu rural à travers notamment une clinique mobile.
La 2ème composante vise à renforcer la qualité de l’offre de soins pour une prise en charge sensible au genre et intégrée de la Santé Sexuelle et Reproductive, du VIH-SIDA, du paludisme, de la tuberculose et de leurs co-infections dont l’hépatite B. Elle repose sur des actions de formation continue au sein de 10 établissements de santé visant l’amélioration de la qualité et de la coordination des soins selon une approche sensible au genre.
- SOS Pairs-Educateurs (SOS PE)
- Le Ministère de la Santé mauritanien
- Expertise France via le canal L’Initiative
Impact

